Disons que nous avons un voyageur
ou et une voyageuse du temps et de l'espace.
Voyager dans le temps, des vivants quoi !
Et disons aussi qu'il s'agit de creuser:
Alors l'humain c'est quoi ?
Alors on peux en faire un certain portrait, de face ou de profil,
et révéler des détails, des éléments symboliques,
ou des objets qui les accompagnent.
Chaque éléments des personnages, ses yeux, l'expression de sa bouche,
la position de ses mains a son sens.
Puis on peux reculer pour voir le personage de plus loin, et révéler un décors,
savoir d'ou il vient, et ou il va,
il est assez tentant de voir le décor de plus haut, c'est le point de vue de l'oiseau...
Alors le marcheur regarde l'oiseau, et l'oiseau regarde le marcheur, mais les deux n'ont pas du tout la même perspective.
L'oiseau peux voir dans toutes les directions. Il vois dans le même instant la position actuelle du marcheur, le lieu du début de la marche, et les passages et les destinations possibles. Le marcheur vois l'oiseau et le paysage proche, les beautés et les obstacles auquels il a à faire. Alors de ces deux en même temps apparaît la fleur.
Quand donc a commencé cette marche? Et qui marche ?
Le marcheur a changé tout le temps, bébé, enfant, adolescent... Le marcheur change et le marcheur est changé par la marche.
Parfois le marcheur s'est endormi, il n'est plus un marcheur: Plus d'horizons à dépasser, plus de nouveaux paysages, juste des habitudes.
Aussi pour ces temps, avec le contrepoint de la lune, le vivant allume une bougie pour essayer d'y voir plus clair. C'est juste un peu, une bougie, ou même un réverbère, mais c'est déjà cela.
J'habillerais parfois le marcheur du chapeau du fou car il ne croit pas vraiment au jeu habituel, parfois d'un beau chapeau et de beaux vêtements. Parfois il sera en loque comme un mendiant, ou parfois avec un habit de clown, quand il fait semblant de jouer le jeu, et parfois l'oiseau se sera fait un nid au dessus de sa tête, sous son chapeau.
Mais aussi avec toutes sortes de chapeaux d'espace, à cause du mystère qui l'habite...
Le marcheur est parti, toujours, d'un rivage. Car il s'y est trouvé jeté nu, sans doute une fois de plus et secoué, et puis, souvent, il a à faire à la forêt, toufue, très dense.
Heureusement la forêt est aussi le pays de la biche. Elle se montre de temps en temps et connait les chemins. Elle accompagnera le marcheur fatigué et même, parfois, le portera sur son dos.